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© Tom NIcholson / HI
Kahramanmaras, en Turquie, à la suite du tremblement de terre du 6 février.
Pays
Écrit par
Turquie - Syrie
Alliance Urgences
21.02.2023

Nouveaux séismes en Turquie : l'aide humanitaire doit s'intensifier

Le cauchemar continue pour les populations victimes des séismes en Turquie et Syrie.

Deux semaines après le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie, deux nouveaux séismes de magnitudes 6,4 et 5,8 ont été enregistrés, lundi 20 février au soir, dans la province turque de Hatay, dans le sud du pays, une des zones déjà durement éprouvée par le tremblement de terre du 6 février. Les secousses ont été également ressenties dans la région d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie. Ces séismes sont considérés parmi les plus meurtriers depuis des décennies, avec plus de 44 000 disparus et 80 000 blessés à ce jour. Pour en qualifier l’ampleur, l’OMS a déclaré qu’il s’agissait du « pire désastre naturel en un siècle » en Europe.

Et pour cause, les  personnels humanitaires sur place nous témoignent une situation déplorable où des blessés ne peuvent être pris en charge par manque d’équipements ou de lits, où les rescapés se retrouvent sans abri par des températures très froides et où ceux qui ont dû se déplacer vivent dans des conditions sanitaires propices au développement d’épidémies.

En Syrie, les séismes ont frappé une population démunie dont les besoins ne cessent de s’aggraver depuis 12 ans de crise prolongée. Dans les camps de déplacés internes qui existaient avant le tremblement de terre, les conditions de vie déjà catastrophiques empirent. Les personnes multi-déplacées se retrouvent sans nourriture, sans eau, sans couverture ni moyen de chauffage.

La priorité se concentre désormais sur l’aide humanitaire dont des centaines de milliers de personnes dépendent.

La réponse humanitaire des ONG membres de l’Alliance Urgence

Après avoir évalué les besoins, les ONG membres de l’Alliance Urgences sont intervenues immédiatement en partenariat avec des organisations locales pour apporter une aide d’urgence. Les équipes ont organisé des premières livraisons dans des localités touchées comme à Beyoglu, Kahramanmaras ou encore dans les camps de Samada, dans la zone d’Idleb, au Nord-Ouest de la Syrie.

L’objectif premier est de répondre aux besoins essentiels des personnes sans abri en leur fournissant :

  • de la nourriture, de l’eau et des réchauds,
  • des articles non alimentaires (abris, couvertures, matelas, vêtements, lampes, chauffages d’appoint),
  • des médicaments,
  • des kits d’hygiène et de gestion de l’hygiène menstruelle,
  • du carburant

Certaines des ONG membres de l’Alliance Urgences sont également en mesure de fournir des soins médicaux et de réadaptation pour les patients hospitalisés. La prise en charge comprend également la distribution d’aides à la mobilité telles que des béquilles, des fauteuils roulants et des déambulateurs pour les personnes blessées ou handicapées.

D’autres participent aux efforts pour enlever les décombres, réparer et reconstruire les infrastructures détruites, notamment sanitaires.

Les interventions à plus long terme incluent un soutien psychosocial pour les personnes souffrant de traumatismes psychologiques, de stress ou d’anxiété en raison du choc provoqué par le séisme, les destructions provoquées, la perte d’un proche.

Une réponse humanitaire qui doit s’intensifier

Ces nouveaux séismes nous rappellent que l’urgence est toujours en cours. Dans un contexte où les répliques sont permanentes (6.000 répliques auraient été enregistrées selon l’AFAD), les populations sont traumatisées et dépendent de l’aide humanitaire pour survivre.

Face à l’ampleur des dégâts et au nombre de personnes sinistrées, nous savons que l’aide humanitaire va s’inscrire dans la durée et pour cela plus de fonds sont nécessaires. Après le temps des recherches, il faut désormais gérer les blessés, les sans-abris, les déplacés, les traumatisés et ceux qui ont tout perdu.

Aidez-nous à financer une intervention à la hauteur des besoins :

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